Nous l’avons vu avec la notion de développement durable, il est essentiel de repenser notre société, afin de répondre non seulement à nos besoins aujourd’hui, mais garantir également aux générations futures qu’elles puissent en faire de même. Pour construire cet avenir durable, chacun à un rôle à jouer.
L’idée est d’intégrer la préservation de l’environnement à nos actions et à notre consommation. C’est justement tout l’enjeu de l’économie circulaire ! Allons donc explorer ensemble ce qu’est la « définition économie circulaire », et par la même occasion celle de l’économie linéaire. Mais aussi quelles actions sont mises en place pour la mettre en œuvre, et ce que nous pouvons faire à notre échelle pour y contribuer !
Sommaire
Qu’est-ce que l’économie linéaire ?
Le principe même de l’économie est d’acheter et de consommer. Actuellement, notre système de consommation est principalement basé sur l’économie linéaire. C’est-à-dire que nous fabriquons, nous achetons, nous consommons, puis nous jetons. Puis, retour au point de départ, et ainsi de suite…
Cette économie repose sur le fait que les déchets ne sont pas un problème et que les ressources naturelles et fossiles seront toujours disponibles. Mais depuis quelques années, voire dizaines d’années, nous avons pris conscience que ça ne sera pas le cas…
L’économie linéaire est donc une économie qui n’est pas durable sur le long terme, car les ressources diminuent et les déchets s’accumulent. C’est donc l’inverse de la définition économie circulaire…
Définition économie circulaire
La définition économie circulaire est basée, comme son nom l’indique, sur un fonctionnement en boucle, dans laquelle on essaie de se passer de la notion de déchet. On fabrique un objet, on l’achète, on le consomme, puis on le réutilise ou on le transforme. Ainsi, la boucle est bouclée !
Le principe de l’économie circulaire est donc d’apprendre à faire mieux en utilisant moins de ressources naturelles. Elle est essentielle dans le processus de transition écologique. On parle aussi d’économie verte, d’économie de la fonctionnalité ou d’économie de la performance.
L’objectif principal est de ne rien gaspiller, de réparer, réutiliser ou recycler au maximum, avant la destruction finale de l’objet. Au-delà de l’économie de ressources, le but est de créer une boucle vertueuse et de valoriser les objets et les services qui y sont liés.
Pour les industriels, qui conçoivent et mettent au point les objets de demain, l’enjeu est de taille. Il consiste à s’assurer que ces objets seront réparables, puis facilement démontables pour que chaque composant soit recyclé.
Voici une petite vidéo super bien faite, conçue par la Fondation Nicolas Hulot, en partenariat avec l’Institut de l’Economie Circulaire :
La notion d’upcycling ou surcyclage
Lorsqu’un produit n’est pas réutilisable, il existe aussi d’autres moyens de le valoriser que de le recycler. La notion d’upcycling ou surcyclage propose de récupérer des matériaux ou des objets ne pouvant plus servir, pour les transformer en un tout autre produit. La qualité et/ou l’utilité du nouveau produit devient alors supérieure. On parle alors de « recyclage par le haut ». Cette notion participe donc parfaitement à la définition économie circulaire.
Un exemple tout simple pour illustrer cette notion est celui de la transformation de bois de palettes pour en faire des meubles de jardin par exemple !
Et je suis sûre que vous avez tous déjà fabriqué un objet avec un rouleur de papier toilette ou une boîte à chaussures ! Eh bien, vous avez réalisé sur surcyclage !
C’est quoi le « low-tech » ou la basse technologie ?
On connaît tous le high-tech : la technologie de pointe permettant la mise au point des objets et outils d’aujourd’hui. On entend de plus en plus souvent parler de « low-tech », mais savez-vous ce que c’est ? Comme le high-tech peut être traduit par « haute technologie », le low-tech peut ainsi être appelé « basse technologie ». Ce sont donc deux types de technologies qui s’opposent.
Contrairement à la high-tech, symbole de renouveau permanent des objets et d’obsolescence programmée, la low-tech propose des technologies simples, durables et nécessitant peu de ressources. Les objets ainsi conçus, pour être durables, sont facilement réparables et recyclables. On parle alors d’éco-conception !
C’est un nouveau concept, qui soutient donc lui aussi la définition économie circulaire.
Que puis-je faire pour contribuer à cette économie circulaire ?
L’économie circulaire prône la réparation, la réutilisation, le don, le partage, mais surtout le respect de l’environnement. Voici donc quelques réflexes simples à adopter pour participer à cette économie circulaire.
- Participer à des ateliers pour apprendre à construire ou réparer de mes propres mains. Savoir-faire soi-même est le meilleur moyen de ne pas gaspiller de ressources. Et savoir réparer, c’est encore mieux ! Ça permet de prolonger la vie des différents objets de la maison. Avec des chaussettes trouées, on peut par exemple fabriquer un tawashi !
- S’approvisionner en fruits, légumes et produits de saison dans les AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) de ma région. Vous en avez marre d’acheter des fruits pas encore mûrs, qu’ils viennent de l’autre bout du monde et qu’ils n’aient aucun goût ? Ça tombe bien, il y a aussi des agriculteurs en France qui n’en peuvent plus de la pression exercée par les supermarchés. C’est l’occasion de faire travailler les producteurs locaux, tout en achetant des produits de qualité. Ils sont cueillis à maturité, n’ont subi que peu de transport et produisent ainsi peu de pollution et de déchets.
- Acheter des produits fabriqués à partir de matériaux recyclés. C’est en encouragent ce genre d’actions que l’économie prend tout son sens et se développera !
- Participer au marché de l’occasion : en achetant des affaires ayant déjà servi, mais en bon état ; ou en vendant ce dont on ne se sert plus. Cela permet d’offrir une deuxième vie à ces objets pouvant encore servir !
- Lorsqu’un objet est en fin de vie, qu’il ne peut vraiment plus servir, il faut le mettre dans la bonne poubelle, afin de lui permettre, si possible, d’être recyclé.
Définition économie circulaire : un petit mot pour conclure, sur les limites du recyclage
Le recyclage garde une place importante dans cette économie circulaire. Mais malheureusement, aujourd’hui, il a encore de nombreuses limites.
- En effet, le recyclage n’est généralement pas infini (seul le verre se recycle indéfiniment).
- Les matériaux recyclés sont parfois de moins bonne qualité et certains objets issus du recyclage deviennent des objets non recyclables.
- De plus, seuls 26% des déchets recyclables collectés sont effectivement transformés.
- Le processus de recyclage, outre les transports des déchets, a aussi un impact sur l’environnement.
- Certaines matières ne se recyclent pas.
Voici un article très intéressant entrant dans le détail des limites du recyclage.
Il y a donc encore beaucoup de progrès à faire et de solutions à trouver pour créer une boucle complètement vertueuse !