Dans cet article, couplé à un épisode de podcast, j’ai le plaisir d’être accompagnée par Magali Bruhat. Si vous ne la connaissez pas encore, préparez-vous à être émerveillés ! Magali est une véritable magicienne des temps modernes. Elle possède une expertise unique dans l’accompagnement des femmes, et plus particulièrement des mamans, pour les aider à exploiter tout leur potentiel. Aujourd’hui, nous allons découvrir ensemble comment utiliser les huiles essentielles et leurs super pouvoirs !

Au cours de notre discussion, je me suis sentie comme une apprentie sorcière découvrant un monde fascinant de potions magiques. Les huiles essentielles ont été une véritable révélation pour moi, non seulement en tant que maman, mais aussi en tant que femme, et j’espère que cette conversation avec Magali aura le même effet sur vous.

Cet épisode est un peu plus long que d’habitude, mais c’est parce qu’il est d’une richesse… J’ai hâte d’avoir vos retours sur toute la valeur qu’il contient ! C’est une véritable masterclass à lui seul ! Ensemble, nous abordons donc les idées reçues sur les huiles essentielles, la manière de les choisir et de les utiliser correctement, les pièges à éviter, et surtout, leurs incroyables bienfaits sur tous les aspects de la vie de famille, aussi bien sur le corps que sur l’esprit. Magali y distille (c’est le cas de le dire) plein de pépites hyper personnalisées. Je suis sûre que tout le monde y trouvera son bonheur !

Bref, installez-vous confortablement, préparez de quoi prendre des notes, et laissez-vous emporter par cette conversation passionnante avec Magali Bruhat !

Sommaire

Magali, peux-tu te présenter ?

Comment utiliser les huiles essentielles : Magali Bruhat

Moi c’est Magali Bruhat, j’accompagne aujourd’hui les mamans à vivre la vie la plus épanouie possible pour elle, en éliminant tout ce qui les empêche de briller dans leur quotidien : sur le plan physique / matériel (cosmétiques, produits d’entretien), émotionnel (les émotions qui nous empêchent d’avancer pleinement dans nos vies) et mental (cette petite voix qui nous dit qu’on n’est pas capable, qu’on n’y arrive pas). J’accompagne les mamans à sortir tout ça de leur vie pour pouvoir vivre une vie dans laquelle elles sont à 100% elles-mêmes et épanouies.

Quel est le déclic qui t’a poussé à t’intéresser aux huiles essentielles ?

Je suis tombée dans les huiles essentielles il y a plus de 20 ans, quand j’étais toute jeune, car j’étais très migraineuse à l’époque. C’est en apprenant comment utiliser les huiles essentielles que j’ai fait un premier pas vers un mieux-être. Ça m’a donné envie de mieux comprendre comment elles fonctionnent. Donc je me suis beaucoup formée à l’époque. Je n’étais pas complètement OK avec ce que ça m’apportait dans mon quotidien. J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose pour être pleinement dans leur utilisation. Ce déclic m’est arrivé quand j’étais enceinte de mon fils, mon plus grand (qui a 8 ans maintenant). Je me suis rendue compte que pour les bébés, on fait beaucoup de produits loin d’être « clean » pour eux. J’ai eu envie de me former encore plus sur l’aromathérapie familiale. Pour être capable d’accompagner mes enfants en utilisant le moins de produits chimiques possible. Il y a vraiment eu un déclic pour moi : les huiles essentielles sont devenues plus seulement des accessoires mais un mode de vie. Aujourd’hui, des huiles essentielles il y en a partout dans notre quotidien. On les utilise tout le temps et c’est vraiment devenu une habitude.

C’est quoi une huile essentielle ? Comment sont-elles fabriquées / produites ?

Une huile essentielle c’est issu d’une plante. Ça peut être la fleur, la feuille, la racine. On distille aussi de la résine, des fruits (distillation un peu différente). On va faire de la distillation par vapeur : on met dans une cuve, la vapeur d’eau va emmener et en refroidissant, on va récupérer d’un côté l’hydrolat et le surnageant va être l’huile essentielle. C’est la distillation la plus connue. Concernant les agrumes, on fait de la distillation à froid : on presse la peau pour récupérer les huiles essentielles.

Huile essentielle pour shampooing maison

Comment utiliser les huiles essentielles pour une action sur notre corps et notre esprit ?

Les huiles essentielles vont agir de plusieurs manières. Ce sont des composés volatiles, qui vont pouvoir interagir notamment avec notre système nerveux, nos récepteur olfactifs, modifier les neurotransmetteurs (ce qui fait la communication dans notre corps : en fonction des huiles, on va pouvoir agir là-dessus aussi). Ça peut aussi venir agir sur les bactéries. Ça va agir sur tous les niveaux du corps, en fonction des propriétés de chaque huile essentielle.

Les 3 voies d’administration principales pour savoir comment utiliser les huiles essentielles sont :

  • Cutané : sur la peau, diluées ou non
  • Olfactif : quand on diffuse ou qu’on respire le flacon
  • Interne : quand on ingère les huiles essentielles.

Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques : elles vont chauffer plus ou moins fort en fonction de l’huile et de la quantité d’huile. Ça ne veut pas dire qu’on ne va pas utiliser ces huiles essentielles sur la peau, ça veut dire qu’on va plus les diluer. C’est le cas de l’origan, de la cannelle, qu’on va diluer dans une huile végétale pour les appliquer sur la peau. Les huiles dermocaustiques de façon générale, on ne va pas les utiliser chez l’enfant.  

Quelle est l’erreur la plus courante avec les huiles essentielles ?

Pour moi, il y en a 2 :

  • Utiliser les huiles essentielles sans trop savoir ce qu’on fait : soit les utiliser en trop grande quantité, soit d’une façon qui n’est pas appropriée.
  • Acheter des huiles essentielles comme on achète du pain, parce qu’une huile essentielle de mauvaise qualité est dangereuse : elle peut provoquer des réactions allergiques, des réactions assez fortes au niveau de la peau notamment. C’est aussi un vrai problème, car aujourd’hui, des huiles essentielles on en trouve partout. Au prix où c’est vendu, il faut vraiment se poser la question de ce qu’il y a dans le flacon. Parce qu’une huile essentielle, comme on le disait tout à l’heure, c’est la distillation d’une plante, mais pour que cette plante soit distillée, il faut déjà que quelqu’un l’ait cueilli. Prenons l’exemple de la rose : c’est cueilli le matin, uniquement les pétales et c’est cueilli à la main. Il faut une très grande quantité de pétales pour faire 5ml d’huile essentielle de rose. Dans certains magasins, toutes les huiles sont au même prix. Autant vous dire que vendre de la rose au même prix que la lavande ou que l’orange, il y a quelque part quelque chose qui ne va pas. Ce n’est pas possible que tout soit au même prix. Ce n’est pas du tout le même procédé de fabrication, que le même coût de fabrication. Donc le prix à la fin ne peut pas être le même. Par exemple, l’huile essentielle de sapin Douglas, c’est du recyclage qui est effectué de l’industrie du bois, donc forcément le prix est moins élevé que l’huile essentielle de rose, où la main d’œuvre doit aller cueillir à la main. Si on est logique, ce prix est sensé se répercuté sur le flacon. Logiquement, la personne qui est au tout début de la chaîne est sensée être rémunérée pour son travail à sa juste valeur. Quand on est sur des huiles qui ont toutes le même prix, soit les personnes ne sont pas payées correctement (ce qui est fort possible, puisque les huiles essentielles sont beaucoup produites dans les pays du tiers-monde), soit ce n’est pas de l’huile essentielle qui est dans le flacon (il y a une grande chance que ça soit le cas), soit il y a un problème quelque part.

En tant que consommateur, comment fait-on pour s’y retrouver ?

Le prix est une bonne alerte. Ensuite, on peut enquêter :

  • Aller chercher la marque sur Internet.
  • Regarder à quel point elle est transparente sur son travail, où elle récolte, comment elle travaille, est-ce qu’il y a des grossistes (entre le moment où c’est récolté et mis en flacon), car quand on a des grossistes (comme dans la grande distribution) on est jamais sur de la qualité extraordinaire, on a une énorme perte de traçabilité. On regarde si c’est distillé sur le lieu de culture quand il s’agit de culture fragile. Quand il y a une semaine d’écart en la cueillette et la distillation, quand c’est de la résine, ce n’est pas très grave, il n’y a pas vraiment de conséquence, mais si c’est du romarin, forcément on perd une partie des données en cours de route.
  • N’hésitez pas à envoyer des mails à la marque qui vous intéresse, pour savoir comment elle travaille. Sa réponse sera déjà assez claire. Si on ne vous répond pas : méfiance ! Si on vous répond, mais qu’on ne vous donne pas toutes les informations : méfiance aussi !
  • Avez-vous accès à tous les tests qui sont réalisés sur les huiles essentielles ? Ça aussi, c’est hyper important. On a de grandes capacités à frelater les huiles essentielles (mettre des produits chimiques dedans). C’est difficile de les détecter. Par contre, notre corps, lui, il est carrément capable de les détecter. Donc il ne va pas du tout traiter ces huiles essentielles de la même manière qu’une huile essentielle pure. Il faut des tests très pointus et à plusieurs niveaux : sur la plante avant distillation, après distillation, quand c’est mis en cuve et quand c’est mis en flacon. Ce n’est pas le cas de toutes les marques. Il y a beaucoup de marques qui ne font qu’un test après distillation. Sauf qu’une fois que c’est distillé, quand ça va notamment chez des grossistes, ça peut être mélangé, ça peut être des cuves contaminées. Ce n’est pas toujours une contamination volontaire. Mais si ce n’est pas recontrôlé quand c’est mis en flacon, on ne peut pas être sûr de ce qu’on a dans le flacon. Il faut vérifier qu’on a accès à la nature des tests, à leurs résultats, au moment où les tests sont effectués. Il faut mener l’enquête.

Ça peut être repoussant d’y passer au temps de temps, mais c’est important. Parce que si on utilise une huile essentielle qui contient des composés chimiques, autant aller directement sur des produits chimiques et le faire en le sachant. Je trouve ça pire de penser acheter une huile pure, qui en fait ne l’est pas. Il y a vraiment tromperie.

Et puis, on fait ce travail-là une fois, ensuite on connaît les marques auxquelles se fier !

Il faut savoir que les derniers tests faits sur les huiles essentielles font ressortir que 70% des huiles testées n’étaient pas pures !

Peut-on se fier aux labels bio ?

Le problème du label bio, c’est la plante qui est bio, ce n’est pas l’huile essentielle. C’est très peu réglementé. Quand on a une marque qui n’est pas transparente, c’est toujours embêtant.

Si on a un petit producteur qui produit de l’huile essentielle, mais qu’il n’y a pas de marque sur son flacon, que fait-on ?

Si tu as un petit producteur qui est passionné, là tu as une bonne huile essentielle. On ne peut pas exclure de risque de contamination, parce qu’il peut y avoir une contamination involontaire, mais on a la possibilité d’avoir une très bonne huile essentielle. C’est le top d’avoir un petit producteur !

Peut-on utiliser les huiles essentielles sur les enfants ou quand on est enceinte ?

Un GRAND oui ! Enormément de marques disent que les huiles essentielles sont interdites, déconseillées pour les enfants et les femmes enceintes. C’est la solution de facilité, car la marque n’est pas là pour conseiller quand on est chez soi. Donc c’est plus simple de dire de ne pas l’utiliser, comme ça il n’y a pas de risques et tout va bien.

Effectivement, on ne va pas utiliser n’importe quelle huile chez la femme enceinte et chez l’enfant, mais il y a des huiles essentielles qui sont extrêmement sûres et apportent un vrai bénéfice.

Comment utiliser les huiles essentielles

Ce qui est fou en France, c’est qu’on a cette facilité de dire « Attention, les huiles essentielles ça peut être dangereux, ne les utilisez pas sur vos enfants », mais par contre, on prescrit des médicaments qui eux, sont hautement toxiques et qui sont prescrits quasi-systématiquement (médicaments hépatotoxiques par exemple). Une étude récente a montré qu’en France on a une utilisation des médicaments qui est un peu catastrophique. Je trouve qu’on a très peu d’alerte sur leurs conséquences. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre de médicaments. Je dis juste qu’on en a une utilisation excessive et très peu d’alerte sur leurs conséquences. Ne serait-ce que pour le foie. Les molécules d’un médicament sont chimiques, notre corps n’est pas fait pour utiliser du chimique. Donc la plupart du temps, il ne sait pas tout à fait quoi en faire, donc il se retrouve à devoir stocker ces molécules (d’autant plus si on a un système d’élimination qui n’est pas au top). Une huile essentielle est éliminée par le corps en 2 heures, donc entre le moment où on prend l’huile essentielle et le moment où on s’intoxique avec, il faut avoir utilisé une sacrée dose.

Quand on apprend comment utiliser les huiles essentielles en toute intelligence, qu’on prend le temps de s’informer ou de se faire conseiller, le risque d’empoisonnement est vraiment réduit. On n’utilise pas tout le flacon en une seule fois. En général, on utilise 1 goutte à la fois, donc l’intoxication aux huiles essentielles est assez loin. Même quand on utilise une huile essentielle plusieurs fois dans la journée, c’est qu’on est en phase aigüe, donc on va le faire sur un temps très court : on ne dépassera pas 4-5 jours.

Il ne faut pas retenir qu’elles ne sont pas dangereuses, car elles peuvent l’être. Par contre, quand on les utilise de la bonne façon, dans les bonnes quantités, le risque est faible.

Il ne faut pas hésiter à se renseigner ou même à se faire accompagner sur comment utiliser les huiles essentielles. Il y a aussi des médecins et des aromathérapeutes qui peuvent accompagner sur la partie maladie des huiles essentielles.

Pourtant, l’OMS a communiqué sur l’importance de lier la médecine douce à la médecine traditionnelle. C’est quelque chose qui n’est pas du tout intégré en France, voire rejeté par une partie des médecins.

As-tu une astuce mnémotechnique pour se rappeler comment utiliser les huiles essentielles en fonction de l’âge ? Comment doser les huiles essentielles ?

Tout simplement 1 goutte par année / jour !

Pour un enfant d’1 an, c’est 1 goutte / jour. 2 ans = 2 gouttes / jour. 3 ans = 3 gouttes / jour…

Et moins d’un an, c’est une touche par jour : je pose mon doigt sur le haut du flacon, je le retourne et c’est ça que je donne à l’enfant, dilué dans de l’huile végétale.

C’est en général 1 goutte par prise. Donc à répartir sur la journée quand on peut en donner plusieurs.

Quel est l’impact des huiles essentielles sur l’environnement ?

Par exemple dans les recettes de lessive maison ?

Encore une fois, on en revient au sujet de tout à l’heure. Les huiles essentielles peuvent être polluantes pour l’environnement quand elles sont de mauvaise qualité. Une huile essentielle qui est cultivée en surexploitation, sans respecter le renouvellement de l’espèce, c’est dramatique pour l’environnement. D’où l’importance de ne pas se fier au prix pour être sûr que derrière il y a une préservation de l’environnement. En France, le ravintsara est promu à tout de bras. Il faut être conscient que vu les quantités utilisées aujourd’hui, il y a une fort risque d’épuisement de l’espèce.

Quand ce sont des huiles essentielles non pures aussi, puisqu’elles contiennent des produits chimiques. Par contre, quand on est sur des huiles essentielles pures, on vient limiter les produits chimiques utilisés.

L’utilisation des médicaments (attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas utiliser de médicaments !) fait aussi partie des problématiques de santé publique de ce qui est rejeté dans les rivières. Mais il y a des cas où on va facilement sur le médicament, alors que le corps serait capable de faire des choses par lui-même, peut-être soutenu par les huiles essentielles.

Dans les produits d’entretien, certains sont très agressifs pour la peau par exemple, qui viennent détruire notre flore bactérienne cutanée. Mais ça on en a besoin !

Quand on lave un sol plus propre que propre (100% des bactéries / virus / microbes détruits), au lieu de se retrouver confronté à des bactéries et virus qui viennent créer notre immunité acquise (notre thymus, c’est son rôle !), on est en contact avec rien. C’est ce qui créé des terrains allergiques et des enfants qui tombent malades à tour de bras. Les bébés qui grandissent comme ça ne peuvent pas construire leur immunité, qui va se construire plus tard, à la crèche ou à l’école, mais à la dure avec d’autres conséquences pour la santé.

Au-delà de l’immunité, si nos enfants touchent ces produits, les mettent à la bouche, les produits chimiques vont aussi toucher sa flore intestinale, son microbiotes…

Et puis au niveau environnemental, ces produits chimiques se retrouvent dans l’environnement. Ça touche la faune et la flore aquatiques à tous les niveaux.

Au niveau des cosmétiques, quand on regarde la composition : ce qui a vraiment un effet sur la peau, c’est ce qu’il y a à la fin de la liste et il y en a très peu au final. Dans les ¾ des cas, on achète de la pétrochimie. Là, il vaut mieux aller vers des huiles essentielles, des huiles végétales, de l’argile, des eaux florales : des produits plus naturels qui ne vont pas venir intoxiquer.

Et encore une fois, quand on prépare notre lessive maison avec des huiles essentielles, on ne vide pas son flacon dans le récipient : on est entre 4 et 16 gouttes diluées dans de l’eau ou du vinaigre. Et ce récipient, on ne va pas non plus le vider en une seule fois. Il y a donc une toute petite proportion d’huile essentielle. Le litre de lessive devrait durer un certain temps : 3 semaines / 1 mois : ça ne fait même pas une goutte par jour. Par contre, la lessive du supermarché, qui contient des produits hyper-allergisants et hyper mauvais pour nous et pour l’environnement, en cumulant toutes les maisons qui les utilisent, ça fait un effet raz-de-marée.

Les huiles essentielles contiennent des molécules qui appartiennent à la nature.

En plus, en utilisant des huiles essentielles de bonne qualité et en apprenant comment utiliser les huiles essentielles correctement, on utilise des quantités moindres !

Il vaut mieux avoir quelques flacons d’une qualité irréprochable que d’en avoir 40 qui ne valent rien du tout. Vous en aurez pour plus cher avec 40 flacons, mais en plus vous vous empoisonnerez. De plus, une huile essentielle est très polyvalente. Donc on peut faire pas mal de choses avec assez peu de flacons.

Huile essentielle pour laver son linge

Comment utiliser les huiles essentielles pour lutter contre les maux du quotidien ?

Comment utiliser les huiles essentielles contre les bobos et les éraflures ?

L’huile essentielle de lavande vraie : elle est anti-inflammatoire, elle va calmer la douleur, elle va apaiser l’enfant (quand il y a une grosse crise, c’est quand même chouette !) et elle est anti-infectieuse, donc limiter le risque d’infection. C’est quelque chose que j’ai sur moi en permanence, quand on est au parc par exemple, c’est hyper pratique de traiter le petit bobo avec une goutte de lavande. Elle est aussi cicatrisante.
L’huile essentielle de géranium arrête aussi le saignement : 1 goutte à appliquer sur la plaie quand on se coupe par exemple.
On peut aussi mettre une goutte de lavande sur le pansement : ça va venir faire cicatriser, nettoyer et calmer la douleur.

Quelle huile essentielle utiliser contre les migraines ?

L’huile essentielle de menthe poivrée, en application à la lisière des cheveux, on ne s’approche pas des yeux (sinon ça chauffe au niveau des yeux), faire le tour de la tête, derrière les oreilles et la nuque. On peut compléter avec une goutte ou une touche dans la bouche.

L’huile essentielle d’encens est extraordinaire pour les tensions et les migraines de tension, en complément de la menthe poivrée sur les tempes et la nuque, on peut prendre une goutte d’encens dans la bouche.

Quelle huile essentielle utiliser contre les douleurs ?

L’huile essentielle de copaïba et de curcuma, ensemble pour tout ce qui est douleurs musculaires, articulaires, on ne fait pas de distinction. Les 2 sont des anti-inflammatoires, anti-douleurs, des huiles qui sont très puissantes pour ça. Ce sont mes 2 préférées. Le copaïba a la capacité à se fixer sur les mêmes récepteurs que le cannabis, sans tous les problèmes liés à l’utilisation de cette plante.

L’eucalyptus citronné va aussi jouer sur la douleur.

La lavande vraie et la menthe poivrée sont aussi des anti-douleurs.

Ça peut aussi marcher sur le mal de tête, car on est tous différents avec les huiles essentielles. Il ne faut pas hésiter à tester.

Quelle huile essentielle utiliser pour la digestion ?

On retrouve à nouveau la menthe poivrée : en massage au niveau du ventre, diluée si vous avez la peau sensible. En interne aussi : 1 goutte au fond d’un verre d’eau, à la fin d’un repas ou après un repas un peu lourd, c’est top pour bien digérer.

Les huiles essentielles de gingembre, de citron et de fenouil vont aussi favoriser la digestion.

Pour ne pas en avoir 50, on peut rester sur la menthe poivrée : on a déjà 2 utilisations différentes.

Quelle huile essentielle utiliser contre les piqûres de moustiques et comme répulsif ?

L’huile essentielle d’eucalyptus citronné, la citronnelle, le géranium, la lavande vraie.

Pour les répulsifs, ça va être intéressant de faire des mélanges de ces différentes huiles. Une seule, ce n’est pas garanti que ça fonctionne, surtout qu’on est confrontés à des moustiques de plus en plus résistants.

Pour la partie apaisante, on retrouve l’huile essentielle de lavande vraie. Ça calme hyper vite. Ça fonctionne aussi sur les piqûres de guêpes.

Attention à l’huile essentielle de lavande aspic : pas en-dessous de 10 ans, car elle n’est pas top pour les petits enfants dans sa composition. La lavande vraie est tout aussi efficace, sans les dangers de la lavande aspic. S’il y a un oubli dans cette discussion, je ne parle que de lavande VRAIE !

Quelle huile essentielle pour lutter contre les infections hivernales, les troubles respiratoires et stimuler l’immunité ?

Arrêtez le ravintsara et préférez tout ce qui est tea tree, thym. L’encens est aussi une huile essentielle extraordinaire : elle va booster le système immunitaire, va avoir un effet antibactérien, antiviral et qui va augmenter l’efficacité des autres huiles essentielles. Attention à la qualité de l’encens, car tous les encens ne se valent vraiment pas : soyez vigilant !

Sur un adulte, l’huile essentielle d’origan est très puissante pour tout ce qui est infectieux, dilué en plus petite quantité dans une huile végétale.

On peut utiliser ces mêmes huiles essentielles pour booster l’immunité.

Comment utiliser les huiles essentielles des infections hivernales ? Au début de l’automne, vous pouvez vous faire un roll-on avec du tea tree sur la colonne vertébrale ou sous les pieds, tous les matins. Ça fonctionne très bien aussi pour aider le système immunitaire à se préparer, à se booster avant l’arrivée des premiers microbes.

Au niveau des voies respiratoires, on a l’eucalyptus et la menthe poivrée qui décongestionnent. L’huile essentielle de romarin est expectorante : diluée dans une huile végétale et appliquée au niveau du torse et du haut du dos, sous les pieds aussi. L’huile essentielle de citron est purifiante et va pouvoir accompagner ça.

On tourne beaucoup sur des huiles essentielles assez similaires !

L’huile essentielle d’encens peut toujours soutenir le corps, pas besoin de diminuer les doses recommandées ci-dessus.

Quelle huile essentielle pour le sommeil de l’adulte et de l’enfant + les troubles de l’attention

On retrouve encore l’huile essentielle de lavande vraie, qui est une huile relaxante. Mais attention, tout le monde ne réagit pas de la même manière à la lavande : il y en a pour qui ça va être puissante et efficace, et certains pour qui ça ne marche pas. Encore une fois, on est tous différents avec les huiles essentielles, donc n’hésitez pas à tester.

La camomille romaine aussi, c’est une huile essentielle qui va calmer, qui diminue l’anxiété.

Le cèdre de l’Atlas est aussi une huile essentielle sédative, qui va calmer l’esprit et aider à s’endormir.

Le vétiver est une huile essentielle qui va stabiliser notre système nerveux, donc très intéressante. Si vous avez des enfants qui ont des troubles de l’attention, le vétiver est LEUR huile essentielle ! Elle est très lourde dans son odeur, elle vient ramener dans les pieds, elle vient ancrer, elle fait vraiment redescendre et aide beaucoup à se stabiliser (y compris le système nerveux).

Quelle huile essentielle pour purifier l’air ?

On retrouve un peu les mêmes huiles essentielles que pour les infections : le tea tree, l’origan (si vous aimez l’odeur : c’est particulier, tout le monde ne l’aime pas), le thym, l’eucalyptus. C’est surtout pendant les périodes hivernales qui faut apprendre comment utiliser les huiles essentielles purifiantes, pour nettoyer l’air et éviter de se refourguer des trucs les uns aux autres.

Quelle huile essentielle pour améliorer la communication et l’harmonie dans la famille ?

Moi ce que j’adore, ce sont les agrumes. Quand on a des matins où tout le monde démarre un peu du pied gauche, on diffuse 4-5 gouttes d’huile essentielle d’orange, de citron ou de l’agrume qu’on a sous la main, et en général on finit le petit déj et on est plus du tout dans la même énergie ! Je suis toujours bluffée par l’efficacité des agrumes dans ce changement d’humeur.

L’huile essentielle de lavande vraie est aussi une huile qui apaise tout le monde, mais elle apaise aussi la communication. Dans les périodes où c’est tendu, ça peut être une diffusion intéressante.

L’ylang-ylang est aussi une huile essentielle très équilibrante et qui diminue les tensions. Vous verrez que si vous avez un ylang-ylang pur, ce n’est pas du tout la même odeur qu’un ylang-ylang 3 (distillation partielle) ou un ylang-ylang chimique. On ne peut récupérer certaines molécules qu’avec des distillations longues voire très longues (plus de 24h de distillation pour avoir toutes les molécules dans le flacon, c’est le cas de l’ylang-ylang). Parfois même, ces molécules intéressantes sont tellement lourdes qu’elles tombent sous l’hydrolat en toute fin de distillation plutôt que d’être en surnageant. Il y a très peu de marques qui vont aller aussi loin dans la distillation.

L’huile essentielle de bergamote aussi en diffusion va apporter de la bonne humeur.

La polyvalence des agrumes, mais quelques précautions néanmoins

Les huiles essentielles d’agrumes sont très polyvalentes. Mais faites attention à 2 choses chez les agrumes quand vous apprenez comment utiliser les huiles essentielles :

  • Elles sont photo-sensibilisantes : si vous en mettez sur une partie qui est découverte, vous risquez de vous retrouver avec des taches brunes sur la peau, qui sont extrêmement dures à faire partir
  • Quand on les prend en interne, notamment le citron, les huiles essentielles d’agrumes sont détoxifiantes : elles ont la propriété de détruire ce qui est chimique à l’intérieur de notre corps. Il faut donc laisser minimum 2h entre la prise d’une goutte d’huile essentielle de citron par exemple et la prise de médicament, sinon vous allez détruire l’effet du médicament (ou de la pilule). Si on veut un effet énergisant dès le matin, on peut plutôt aller sur de la menthe poivrée, de l’eucalyptus, du romarin. Le romarin va aussi aider à se concentrer, à avoir une meilleure mémoire. C’est aussi intéressant pour les enfants en période scolaire. Là, il n’y a pas de problème d’interaction. En diffusion uniquement, il n’y a pas de souci avec les agrumes.

Quelle huile essentielle pour les coups de soleil ?

La lavande vraie, encore et toujours la lavande ! C’est la bonne à tout faire la lavande ! Pour les coups de soleil, elle va venir apaiser, aider à cicatriser. Comment utiliser les huiles essentielles contre les coups de soleil ? On peut l’utiliser avec de l’aloe vera, qui aide aussi à rafraîchir, qui hydrate. Si on a pu la mettre au frigo avant, c’est juste top ! Vous mettez votre aloe vera dans la main, vous faites tomber une goutte d’huile essentielle de lavande vraie et vous venez appliquer sur le corps. Si vous n’avez pas d’aloe vera, ça peut être dans une huile végétale, ça marchera aussi.

Ce qui est important avec le coup de soleil, c’est de le faire tout de suite, mais surtout de penser à le renouveler. Souvent, le coup de soleil, on va le traiter tout de suite parce qu’il nous dérange, puis on va un peu l’oublier, et c’est là que c’est problématique. Parce que la peau qui a été brûlée par le soleil, va souffrir de déshydratation. La lavande vraie va favoriser cette hydratation, la cicatrisation. Mais surtout, n’oubliez pas de la mettre dans une huile végétale pour venir nourrir la peau (où dans de l’aloe vera). N’oubliez pas non plus de boire, de vous hydrater. La première hydratation de notre peau vient de l’eau que l’on boit. Si vous avez une peau déshydratée, la première chose c’est de boire.

Attention à ne pas mettre d’huile essentielle de citron dans la gourde quand on passe la journée sur la plage par exemple, parce que c’est photosensibilisant et en voie interne, ça va favoriser la prise de coups de soleil. On met plutôt de la menthe dans l’eau si on a prévu de s’exposer au soleil.

Comment utiliser les huiles essentielles pour la routine de soin de la peau, anti-âge, anti-ride ?

Dans les huiles essentielles chouettes pour la peau, on retrouve l’huile essentielle de lavande vraie. Elle est antioxydante et protège de tout ce qui est radicaux libres. Elle est super intéressante pour la jeunesse de notre peau. C’est une huile essentielle qui est cicatrisante, anti-inflammatoire, donc utile sur toutes les peaux rouges, les peaux sensibles, les peaux qui réagissent facilement.

L’huile essentielle d’encens favorise le renouvellement cellulaire. Pour tout ce qui est régénération, anti-rides, c’est vraiment intéressant aussi d’utiliser cette huile.

Et puis l’huile essentielle de géranium est une grande amie de notre peau. Elle est équilibrante au niveau de notre sébum. Elle est aussi régénérante, va tonifier notre peau et va réduire l’apparence des rides.

L’huile essentielle de myrrhe va favoriser l’élasticité de notre peau et va diminuer l’apparence des rides.

Ces 4 huiles essentielles là sont hyper intéressantes, mais après il y en a d’autres. L’huile essentielle de rose vient aussi soutenir la jeunesse et la beauté de notre peau.

Comment utiliser les huiles essentielles concrètement dans nos routines de soin de la peau ?

On les met dans nos crèmes de jour ou de nuit : on met la crème dans notre main, on rajoute 1 goutte et on vient appliquer sur le visage. On peut aussi préparer à l’avance en mélangeant dans une huile végétale, dans un roll-on. Moi j’aime bien le jojoba ou l’huile de coco fractionnée, puisque ce sont des huiles qui ne viennent pas faire réagir notre peau, qui sont non-comédogènes. Et puis le jojoba a une texture qui est proche du sébum de la peau, donc ne la fait pas réagir. On peut préparer un petit roll-on ou le faire au dernier moment, directement dans la crème.

L’inconvénient de le faire au dernier moment, c’est qu’on va utiliser plus d’huile essentielle, puisqu’à chaque fois on va mettre une goutte. Alors que quand on va préparer le roll-on de 10ml, on va mettre toutes les gouttes d’un coup, et donc en utiliser moins d’un coup. Si vous ne voulez pas vider vos flacons trop vite, c’est bien de le faire à l’avance.

On peut donc le faire dans une huile végétale ou dans une crème qu’on a déjà. Ça va fonctionner dans les 2 cas.

Peut-on utiliser des hydrolats ?

Dans notre routine, on peut utiliser les hydrolats. On va commencer par nettoyer la peau en ajoutant de l’huile essentielle de camomille dans notre nettoyant pour la peau : l’huile végétale ça va très bien fonctionner.

On vient nettoyer la peau, et ensuite on vient l’hydrater : c’est ce qu’on appelle le tonic. Ça fonctionne super bien avec des hydrolats : l’hydrolat de lavande, de rose, de camomille. Il y en a plein sur le marché. C’est super chouette parce que ça vient amener une partie des propriétés des huiles essentielles. C’est moins fort qu’une huile essentielle, mais ça a aussi énormément de propriétés.

Ce que j’aime bien faire, c’est ne pas essuyer cet hydrolat. Une fois que j’en ai mis sur mon visage, je viens rajouter tout de suite mon sérum dessus, parce que ça vient favoriser l’hydratation de la peau. Ça va faire rentrer cette eau dans la peau.

Et ensuite, je vais mettre ma crème par-dessus.

Est-ce qu’il faut aussi veiller à la qualité des hydrolats ?

Complètement ! Si votre plante à la base n’était pas pure, votre hydrolat à la fin ne l’est pas non plus. Je ne sais pas s’il y a autant de frelatage ensuite, après coup, que les huiles essentielles. Parce que du coup, les huiles essentielles peuvent être frelatées ensuite, après distillation. Là je ne connais pas suffisamment pour savoir si l’hydrolat il y a un risque ensuite.

En tout cas, c’est clair qu’il faut faire attention au temps qu’il y a eu entre la récolte et la distillation et à la qualité de la plante qui a été distillée.

Quelle huile utiliser contre l’acné et les boutons ?

Le tea tree va être très bien. Ça va aussi se jouer dans la fréquence d’utilisation. Les huiles essentielles, quand on dit qu’elles ne sont pas efficaces, c’est souvent qu’on les utilise une fois le matin et une fois le soir. Donc ça va aller quand on est sur de l’émotionnel, sur du préventif, sur de l’énergétique. Par contre, quand on est sur une phase aigüe, c’est-à-dire le moment où le bouton est en train de sortir, là ça va être intéressant de faire une application toutes les 2-3 heures. Donc avoir un petit roll-on sur soi pour pouvoir en remettre un petit coup. Tout simplement parce qu’une huile essentielle est éliminée en 2 heures par votre corps. Donc au bout de 2 heures, l’info elle n’y est plus. Donc c’est important de rappeler l’information à votre corps, pour qu’il puisse continuer à faire son travail et être accompagné dans son travail.

On peut l’appliquer pure. Le tea tree, c’est une huile très douce.

Après, si vous avez une peau très sensible, diluez-la dans une huile végétale : de préférence le jojoba, qui va être intéressante.

Et puis, si vous avez une peau qui a tendance à être acnéique, pensez au géranium qui est une huile équilibrante.

Quelle huile essentielle contre les pellicules ?

Pour les pellicules, on va avoir l’huile essentielle de cèdre de l’Atlas. Il va venir réguler le sébum, donc ça va marcher aussi pour les cheveux gras au passage. Et puis, il va venir stimuler la circulation.

Après, ça dépend du type de pellicules. Si ce sont des pellicules plus liées à un champignon, à une infection on va plus aller sur du tea tree qui va avoir ce côté antibactérien, antifongique. Le cèdre de l’Atlas dans une moindre mesure aussi, mais cette huile essentielle va plus être intéressante quand c’est lié à une déshydratation, à un cuir chevelu qui souffre un peu.

Quelle huile essentielle utiliser pour les cheveux en général ?

Pour les cheveux en général, l’ylang-ylang est extraordinaire ! C’est une huile essentielle qui va faire briller, favoriser la repousse, qui va aider tout le follicule capillaire… C’est une huile qui est intéressante à mettre dans le shampoing.

Le romarin aussi est une huile essentielle qui est stimulante, qui peut aussi être intéressante pour les pellicules, qui va venir favoriser des cheveux en bonne santé.  

Quelle huile essentielle utiliser pour détendre les enfants avec un massage ?

C’est même carrément recommandé d’ajouter des huiles essentielles lors d’un massage ! Là encore, la lavande vraie vient apaiser en fin de journée, si on a des enfants un peu nerveux. L’orange aussi va venir réguler notre système nerveux. La camomille, l’ylang-ylang, sont toutes des huiles essentielles qui vont bien fonctionner en massage.

Ce qui est intéressant, c’est que les huiles essentielles sont adaptogènes. Par exemple, l’orange je t’en ai parlé en début de journée pour t’amener de l’énergie, en fait tu peux aussi la retrouver en fin de journée pour apaiser. Parce que les huiles essentielles pures, j’insiste vraiment sur cette pureté, quand elles sont issues à 100% de la nature, elles sont capables de s’adapter aux besoins de notre corps. C’est comme ça que tu peux avoir une huile essentielle qui est à la fois sur le système digestif, qui va calmer en cas de gastroentérite, mais qui va aussi être capable de relancer en cas de constipation. De la même manière, l’huile essentielle d’orange est capable à la fois de relancer le système nerveux quand on a besoin d’un peu d’énergie, mais aussi de l’apaiser quand on a besoin de se poser en fin de journée.

C’est le côté adaptogène des huiles essentielles. Elles ne le sont pas toutes, mais majoritairement.

Quelles seraient les huiles essentielles à avoir absolument chez soi ?

La première, vous avez quand vu là où je voulais en venir : la lavande vraie ! Vous avez vu tout au long de ce qu’on a partagé, elle sert à énormément de choses.

Je dirais le tea tree aussi, parce qu’elle est douce pour les enfants, elle va faire tout le côté immunitaire, elle va soutenir beaucoup de choses. Donc le tea tree est une belle huile essentielle à avoir.

Un agrume : le citron ou l’orange, selon votre utilisation et de vos besoins. L’huile essentielle de citron va avoir ce côté détox, qui est quand même très intéressant. L’orange, c’est l’huile essentielle de l’abondance, elle a ce côté pétillant. Les 2 si c’est possible pour vous, ou au moins une des 2, car les agrumes c’est quand même chouette d’en avoir aussi.

L’eucalyptus aussi, parce que c’est une huile essentielle qui est expectorante, donc c’est toujours intéressant d’en avoir une. C’est une huile qui va aussi accompagner dans les otites. Et c’est aussi une huile qui va purifier l’environnement, qui vient énergiser.

Et puis la menthe poivrée, qui est une huile essentielle qui va agir sur pas mal de choses. Si vous partez en vacances et que vous avez des enfants qui ont le mal des transports : vous dévissez votre menthe poivrée et vous leur donnez le bouchon (pas le flacon, parce que s’ils vous vident le flacon, vous allez sentir la menthe poivrée pendant longtemps dans la voiture !) à respirer. C’est hyper efficace. C’est une huile qui est chouette pour les enfants, mais on ne va pas l’appliquer, on va juste la respirer. Sur les enfants, on applique assez peu la menthe poivrée, à part dans des cas extrêmes, parce que c’est une huile essentielle qui est neurotoxique, donc on l’utilise peu sur les enfants. Encore une fois, si vous utilisez une goutte, ou si votre enfant le pose sur son nez, il ne va rien se passer, je vous rassure.
Et puis c’est une huile essentielle pour l’été. Vous pouvez faire un petit spray avec de l’eau et 10 gouttes de menthe poivrée, vous secouez bien avant chaque utilisation et c’est hyper rafraîchissant. Ou en sirop, dans de l’eau aussi, à diluer dans du sirop d’agave par exemple. Ça fait un super sirop, beaucoup moins industriel. Ça marche aussi avec le citron ou avec l’orange. Ça fait de super sirops !

Toutes ces huiles sont bien sûr à adapter en fonction de vos problématiques et de ce que vous rencontrez comme situation.
[Note de Mélanie] N’hésitez pas à aller questionner Magali sur comment utiliser les huiles essentielles selon vos problématiques personnelles ! Je vous donne ses contacts en fin d’article.

Aurais-tu une dernière astuce à partager avec nous ?

Ce que j’ai appris avec les huiles essentielles après toutes ces années, c’est à se laisser mener par le bout du nez ! Plus on utilise les huiles essentielles, et nos enfants sont hyper forts pour ça, plus on apprend à ne plus choisir ses huiles essentielles avec la tête, mais les choisir avec une espèce d’instinct. Une capacité à savoir de quelle huile on a besoin, à quel moment, et pas forcément avec une logique. Par exemple, moi j’ai pas mal de mélanges spécifiques que j’achète tous prêts. Il y en a un pour le mal de ventre. Vous allez voir votre enfant et lui dire : « Tiens, prends telle huile pour le mal de ventre. » et il va dire : « Non, en fait je veux celle-là. ». Donc vous allez lui donner, mais en fait cette huile-là elle est pour la sécurité, tout simplement parce que ce mal de ventre il vient d’un moment donné dans la journée où il s’est senti en insécurité. Donc il n’a pas besoin d’une huile essentielle qui vient agir sur le système digestif, mais d’une huile essentielle qui vient agir sur le système nerveux. Et les enfants, quand on les laisse faire, ils ont un instinct de dingue sur ça ! Nous on le perd, malheureusement, donc il faut apprendre à se reconnecter à cet instinct-là. Parce qu’on a cette capacité en nous de savoir. Donc ça serait ça mon dernier conseil : utilisez vos huiles essentielles ! Ne les mettez pas dans un placard, mettez-les là où vous en avez besoin. Parce que quand elles deviennent un mode de vie, on développe aussi un instinct avec nos huiles ! Ça devient vraiment un allié du quotidien.

Ma baguette magique de maman, ce sont vraiment mes huiles essentielles ! Je pense qu’il n’y a pas une pièce dans la maison où il n’y a pas d’huile essentielle.

Et quoi qu’il se passe, on a toujours des huiles pour venir soutenir. C’est aussi ça qui est chouette avec les huiles essentielles, elles ne vont pas venir faire le travail à notre place, elles viennent soutenir ce qu’on a à faire. Sur tout ce qui est émotionnel par exemple, une huile essentielle ne vient pas couper l’émotion, elle vient l’accompagner pour qu’elle se passe au mieux.

C’est aussi pour ça que les huiles essentielles ont une telle place dans mon quotidien, parce que les huiles essentielles viennent faciliter ce quotidien-là.

C’est un peu l’inverse du mode d’action des médicaments ?

Quand je raconte les médicaments, c’est ça ! Les médicaments ont cet effet raz-de-marée et c’est encore plus flagrant sur un antibiotique. C’est comme si un antibiotique arrivait (si on schématise complètement) et disait : « Ok, place, j’arrive, je fais le boulot ! Je suis le super-héros, je vais m’occuper de tout ! » Et hop, il vient tout nettoyer. Alors il ne s’occupe pas des bons, des méchants, il nettoie. Alors que les huiles essentielles vont arriver et dire : « Ok, on y va tous ensemble les gars ! ». C’est comme si c’était ton coach l’huile essentielle. Elle va venir t’aider à faire le boulot et en faire une partie, mais elle va aider ton système immunitaire à le faire. Parce que le système immunitaire, c’est comme un muscle : moins tu l’utilises parce que tu laisses faire le boulot à quelqu’un d’autre, plus le muscle s’atrophie. Plus tu viens soutenir ce muscle à faire son travail correctement (ou le laisser faire tout seul à la limite), plus le muscle se renforce.

Souvent, les personnes qui utilisent ce genre de produits et ont appris comment utiliser les huiles essentielles correctement (c’est valable pour les huiles essentielles mais aussi pour la phytothérapie et pas mal d’autres choses) sont de moins en moins malades. Parce qu’ils ont une bonne immunité.

J’ai travaillé en laboratoire d’analyses médicales pendant 15 ans et c’est ce que j’ai vu. Entre le moment où j’ai démarré ma carrière, notamment quand on traitait l’infection urinaire en faisant un antibiogramme (on ensemence l’urine, il y a des bactéries qui poussent et dessus on pose des petits disques avec des antibiotiques et en fonction de la zone où les bactéries poussent, on décide si l’antibiotique est efficace ou pas, donc plus ça pousse loin et plus l’antibiotique est efficace, plus les bactéries sont proches du disque, moins l’antibiotique fonctionne). Au début, quand on faisait ça, on avait des antibiogrammes qui fonctionnaient pour tout. Quand j’ai fini, 15 ans plus tard, on se retrouvait avec un vrai problème, de ce qu’on appelait les BMR : les Bactéries Multi Résistantes, avec des antibiogrammes qui se retrouvaient résistants à tout. C’est-à-dire que sur ces bactéries, il n’y avait aucun antibiotique qui fonctionnait. Et aujourd’hui, c’est un vrai problème de santé publique. Les Bactéries Multi Résistantes, dans les hôpitaux c’est une catastrophe. Aujourd’hui, on n’a pas cette capacité à fournir des antibiotiques auxquels les bactéries ne peuvent pas fournir de résistance. Parce qu’un antibiotique, ça a un certain nombre de molécules, toujours le même et pas en grand nombre. Donc à un moment donné, la bactérie elle n’est pas bête, son but c’est comme nous, c’est de survivre. Donc elle est maline et développe des capacités de survie. Elle s’adapte à ces antibiotiques et devient résistante.

La différence avec une huile essentielle, c’est qu’elle est composée de centaines de molécules, donc déjà c’est plus compliqué de devenir résistant à tout ça. Mais en plus, si cette année a été une année sèche, ou s’il y a eu du vent, des insectes… on n’aura pas tout à fait la même composition. Donc c’est hyper compliqué pour un virus, une bactérie de s’adapter à ça.

Donc encore une fois, je ne viens pas vous dire qu’il ne faut pas prendre d’antibiotiques quand vous avez une infection urinaire. Mais n’hésitez pas à accompagner tout ça avec des huiles essentielles, tout en surveillant avec un médecin. Allez voir votre médecin, il a un rôle qui est hyper important. Mais pensez aussi que les huiles essentielles peuvent soutenir.

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